mardi 6 septembre 2011

Loup Blanc - David Gemmel

Un grand auteur de Fantasy que je n'avais pas encore lu.
J'avais cet exemplaire dans ma bibliothèque offert par M Mante il y a un moment déjà.

Il s'agit du dernier volume de la saga Drenaï. Tout ce lit indépendamment
 je présume puisque rien a manqué à une bonne compréhension du roman.
La prose ne présente aucune complexité, c'est très fluide, en plus je suis une fan inconditionnelle des bouquins avec des flashback dans le passé. Néanmoins je me souviens du "sortilège de la dague" de Katherine Kerr où l'effet en rendait l'accès plus complexe voire labyrinthique. De fait je n'ai pas lu la suite, il faut dire qu'elle ne devait pas être encore sortie à l'époque. Bon encore des livres qui vont investir la maison. Banzaï !!

Concernant " Loup Blanc", je crois bien que c'est le premier roman guerrier que j'aborde. Habituellement il s'agit plutôt  de quête de guerrier-mage. Ah quoiqu'il y a la saga d' Emouchet de Eddings, la trilogie des Joyaux suivie de la trilogie des périls ( qui ne m'a pas inspirée des longueurs des longueurs pffff ). Enfin en matière de guerrier, Emouchet c'est le de roupis de sansonnet à côté de Skilgannon le Damné.

Skilgannon, après s'être rendu coupable du massacre d'une cité entière sous la gouverne de sa bien-aimée reine, veut se racheter une conscience. Il devient Frère Lantern. Mais le jour où les villageois veulent massacrer les moines sur l'autel des boucs-émissaires, son sang guerrier ne fait qu'un tour, zigouillis à droite éventration à gauche, et hop, fini la béatitude. Notre guerrier-moine doit se trouver une nouvelle quête : ressuciter sa femme ( qui n'est pas la reine, parce qu'une reine digne de ce nom n'épouse pas un général mais une autre noble pour étendre son pouvoir ). Il y a ensuite un cross-over avec un autre personnage de David Gemmel, Druss la Légende, qui lui consacre un roman éponyme plus en amont dans la saga. La quête de Druss va devenir celle Skilgannon.
 Bon je n'en écris pas plus sinon je vais tout raconter.

J'ai vraiment aimé le travail de flashback, la participation des autres personnages, les états d'âme du guerrier qui devient, hélas, sympathique.

Je n'ai pas aimé le passage par le temple. Les trucs tornicoti-tornicoton, je suis guéri, j'ai du mal, c'est tombé dans la facilité. Ouaip le héros qui meurt et qui y est ressucité, je préfère. C'est d'ailleurs comme ça que j'avais laissé choir le fameux Seigneur des Anneaux, quand le Hobbit Frodon invoque Tom Bombabil - séquence qui n'apparaît pas dans le fim d'ailleurs - pour lui venir en aide. trop facile, Ma Magot.
Il y aurait pu avoir une suite mais vu Gemmel est décédé, je ne crois pas qu'elle existe.

jeudi 1 septembre 2011

Les yeux jaunes des crocodiles - Katherine Pancol

Qui n'a pas lu ce livre ? Alors ? Qui ? Haaaaaaaannn. Il ne faut pas se cacher. L'avantage avec un livre, c'est qu'il y a toujours moyen de rattraper son retard.
C'est ce que j'ai fait en vacances. C'était vraiment divertissant, touchant parfois. Néanmoins j'ai bien failli lâcher le morceau avant les 100 premières pages, et c'est bien parce que je n'avais rien d'autre  à lire sous la tente que j'ai tenu le coup. Puis j'ai accroché et j'ai voulu connaître, soir après soir, la suite des évènements ( il est possible d'écrire événement maintenant ).
En fait il n'y a que des personnages, des caractères plutôt, des personnalités, des tronches quoi : chef d'entreprise, avocat d'affaire, chercheur au CNRS, éleveur de crocodile, deux mystères. Et trois opportunistes.
Le style est très fluide, rien de compliqué et quand l'ennuie menace de s'installer, l'intrigue rebondit toujours, un roman bien mené.
Les clichés ont fait grincé ma dentition tout de même je dois l'écrire. Sommes nous, nous mesdames, tant intéressées que ça, que l'auteure a choisi trois femmes qui "profitent" de la situation de leur conjoint-amant. Une secrétaire qui souhaite s'extirper de la misère, ou ne pas y retourner, une vieille garce fielleuse qui a épousé un "patron" pour s'en sortir ( encore ! ), une fumiste qui trompe son monde à deux reprises. Mesdames, les vilaines dans ce roman ce sont les  nanas. Et je ne peux pas taire le fait que si vous êtes une salariée, ne serait ce que du prestigieux CNRS, vous ne serez qu'une misérable salariée. Bref une ambiance d'un autre univers qui se dégage de ce bouquin. Il y a aussi une gamine charmante, tout sucre, et une futée à laquelle j'aurais bien retourné une paire de claques.
Et puis la démesure, toujours, qui passe par le succès dithyrambique, par l'exhibition médiatique, la richesse a l'extrême de personnage mystérieux mais tellement royal.Bref, un peu pour moi. Les délires, je les préfère dans la
fantasy.
J'ai aussi trouvé dommage que le rythme du livre change à la fin, dans les 70 dernières pages, il s'accélère, perd de sa valse lente ( euh non c'est le prochain épisode ça ), il faut finir vite, ca presse.
Bon, mais à lire quand même, hein. J'ai la suite dans ma bibliothèque, c'est pour l'été prochain.