mardi 15 février 2011

Jacquou le Croquant - Fin

Ben voilà je l'ai fini. ça fait un moment d'ailleurs mais ce n'est pas le plus important, au moins je me donne le temps de la réflexion.
Que dire sur le livre ? C'est toujours les mêmes cycles : les pauvres gens opprimés, comprimés, suffoqués, sucés jusqu'à la moelle par un autre plus riche, assuré en cela  de sa supériorité,  n'en peuvent plus des brimades et quand ils ressentent qu'il n'y a même plus de justice pour eux - c'est celle du Roy à l'époque et le quidam meure au galère ou guillotiné- , ils se rebellent. Quoi ! Ce résumé est tiré par les cheveux ? mais ce n'est pas moi qui l'écrit : c'est l'histoire et même l'actualité !
Si au début du récit, c'est Napoléon qui est exilé, à la fin, quinze années plus tard, c'est Charles X. Enfin quand le narrateur cède le terrain à 90 ans, nous ne savons hélas rien de la mise en place de la III République, ni de l'école de Jules Ferry, il a pourtant eu 13 enfants. ( le narrateur pas Jules Ferry ) Treize enfants ma bonne dame ! Si je trouve ce point important, c'est que la narrateur explique comment  le curé qui l'a recueilli  lui apporte une éducation, lire , écrire, compter... Il n'y avait semble-t-il pas d'école pour les orphelins et sans doute pour d'autres du côté de Périgueux dans la première partie du XiX siècle. L' école, telle que nous la connaissons quoique pas tout à fait,  se met en place un peu plus tard. Je vous passe un peu la toute fin mi-moralisatrice, mi-fataliste, qui veut que vivre simplement, c'est vivre heureux, sur quoi je n'adhère pas de trop, car c'est un peu dire contentez-vous de peu, d'autre se charge du plus.


En tous les cas, je ressens un creux d'avoir fini ce livre, quelque chose comme " j'ai lu un super bouquin, sur quoi vais-je pouvoir rebondir ?"

Merci, Eugène Leroy

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