lundi 10 janvier 2011

Mme Badinter. Le Conflit, la Mère, la Femme

Mesdames et Messieurs, bonsoir
 
J'ai lu il y a quelques temps déjà le dernier Badinter. Madame Badinter.
 
j'ai donc lu le dernier Badinter " le conflit, la mère, la femme". Je le conseille à tout le monde, il est extrêmement lisible, peut être un peu plus abscons vers la fin lorsqu'elle se penche sur certains résultats d'études. Dans tous les cas, je l'ai trouvé bien plus accessible que " l'Amour en plus". Que je conseille néanmoins aussi à tout le monde. ( c'est celui dans lequel l'auteure démontre que l'instinct maternel n'existe pas.)
Je viens de sauter sur sa page wiki qui écrit que je suis évidemment inculte et qu'il me manque quelques autres textes à mon répertoire.
Je suis très fière d'avoir deux points communs avec cet illustre personnage, le premier est évident, le deuxième j'ai trois enfants. Pour le reste, je suis moyennement instruite, je n'ai aucune classe, et  surtout  je suis fauchée comme les blés et même pas jolie.
Faut il savoir se connaître soi-même et ses limites !
 
Pour résumé, et sans doute un peu mal, l'auteure rappelle que certaines associations de bien-pensants, de celles qui aiment cogiter à la place des autres et vous dire à votre place comment bien mener votre  vie et éduquer  vos enfants regroupement auquel doit adhérer mon voisin , cachés derrière de bons sentiments  chrétiens, collent le bébé aux tétons et donc la femme aux fourneaux.  Ce qui est d'autant plus facile dans les éternelles périodes  de crise économique. ( ça c'est pour la première partie). Certes. Hum. Elle a raison
 
La deuxième partie contient une analyse de l'impact des politiques sociales et familiales sur la natalité maitrisée dans les pays développés - ou en fait la contraception est possible -, ou plutôt, se pose la question inverse : ces gens-là font des enfants (ou pas), de quel type est la politique sociale et familiale du pays. Et de conclure après analyse d'études complexes que si les femmes ont la possibilité de faire des études, d'avoir une profession qu'elles apprécient et si le poids de l'image fantasmée de la mère parfaite n'est pas trop intense, le tout associé à une dynamique institutionnelle favorable ( moyen de garde, allocations ...), les femmes font des enfants. Sinon , point de chiards ( voyez l' Allemagne ). Enlevez une de ces quatre composantes et il n'y a plus de mouflets.
Bien fait !


A la fin j'ai trouvé cela un peu triste. Imaginez des pays sans marmots. Bonjour tristesse ! Une fois notre capacité à procréer maitrisée, l'humanité harmonisée, faire des enfants, les elever devient plus que secondaire, rasoir même.
Nous aurons toutes des petits chiens pour combler notre vide affectif. Et là aussi faut l'emmener au parc et ramasser le cacouna.

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